ABOUT THE CAMPAIGN

About Campaign

No Pangolin on My Plate

The “No Pangolin on My Plate” campaign is deployed in the cities of Yaoundé, Douala, Bertoua, Ebolowa and Mbalmayo, calling on restaurateurs to unite against the consumption of pangolin meat. The initiative, symbolized by a distinctive label, aims to raise awareness among restaurateurs and their customers of the importance of protecting this endangered animal. By joining the movement, restaurateurs receive, among other things, a visibility pack including a round label to display, two explanatory posters and a QR code sticker linking to the campaign website, where participating establishments are also listed.

Importance of Pangolins in Cameroon

Cameroon, located in the heart of the Congo Basin, is one of the pangolin’s last strongholds, home to three of Africa’s four pangolin species: the White-bellied Pangolin, the Black-bellied Pangolin and the Greater Ground Pangolin. Essential guardians of our environment, they feed on ants and termites, helping to maintain the delicate balance of forest ecosystems, preventing forest devastation and ensuring soil health. They also symbolize the rich biodiversity of Cameroon and represent its tradition and culture. Yet in Cameroon, where consumption of pangolin meat is widespread in urban areas, the country has also become a hotspot for the illegal trade in pangolin scales destined for Asia.  This dual pressure is pushing these gentle creatures toward extinction.

Importance des pangolins
Engagement du Gouvernement et Défis​

Government Commitment and Challenges

Although the three pangolin species are classified as category A wildlife enjoying maximum protection under Cameroonian legislation, enforcement remains insufficient. The Cameroonian government has expressed its intention to strengthen sanctions against traffickers, but concrete efforts are still needed to translate these intentions into effective actions. In 2017, Cameroon banned the hunting and killing of all pangolins, following a ban on international trade under the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES). Penalties for capturing or killing a pangolin range from a fine of 3 to 10 million CFA francs ($5,000 to $17,000), to a prison sentence of up to three years. Anyone found in possession of a pangolin or part of the animal without a license is considered to have captured or killed it. On March 30, 2024, in the continuing fight against illegal trade in protected species, wildlife officers raided the Nkolndongo bushmeat market in Yaoundé, confiscating all protected species, including six live pangolins , sending a strong message from the government on its commitment to protecting Cameroon’s natural heritage.

Campaign Objectives

In a two-year study conducted by WildAid (2022-2024) in the cities of Yaoundé, Douala, Bertoua, Ebolowa and Mbalmayo, a significant change in public sentiment towards pangolins was felt. More than 60% of Cameroonians are now aware of the law protecting all species of pangolins present in the country and more than two thirds support a ban on the hunting and killing of pangolins. Consumption of pangolin meat fell significantly as a result. This is why, through the “No Pangolin on My Plate” campaign, several clear objectives are being pursued to reinforce these ongoing changes:

Reducing Urban Demand: Raise awareness among urban consumers about the impact of pangolin meat consumption on pangolin populations and the ecosystem.
Education and Awareness: Inform restaurateurs and their customers of the importance of preserving pangolins, transforming their perception of these animals from food to symbol of conservation.
Visibility and Support: With the visibility pack provided, restaurateurs can show their commitment to conservation, attracting an environmentally conscious clientele.

About Objectifs
Save the pangolins

Mobilization for the Future

Convincing Cameroonians to see pangolins not as a source of food but as a national asset is essential. By making pangolins the symbol of the conservation movement, the campaign aims to instill national pride in Cameroon’s crucial role in preserving this unique species. The “No Pangolin on My Plate” campaign is more than just an awareness initiative. It is a call to action to save an endangered species and protect Cameroon’s biodiversity. Joining this movement means participating in a noble and urgent cause, and contributing to a future where pangolins can thrive in their natural habitat.

La campagne « Pas de Pangolin dans Mon Assiette » est déployée dans les villes de Yaoundé, Douala, Bertoua, Ebolowa et Mbalmayo, appelant les restaurateurs à s'unir contre la consommation de viande de pangolin. L'initiative, symbolisée par un label distinctif, vise à sensibiliser les restaurateurs et leurs clients à l'importance de protéger cet animal en voie de disparition. En rejoignant le mouvement, les restaurateurs reçoivent, entre autres, un pack de visibilité comprenant un label rond à afficher, deux affiches explicatives et un autocollant QR code renvoyant au site web de la campagne, où les établissements participants sont également répertoriés.

Le Cameroun, situé au cœur du bassin du Congo, est l'un des derniers bastions du pangolin, abritant trois des quatre espèces de pangolins d'Afrique : le Pangolin à ventre blanc, le Pangolin à ventre noir et le Grand Pangolin terrestre. Gardiennes essentielles de notre environnement, elles se nourrissent de fourmis et de termites, aidant à maintenir l'équilibre délicat des écosystèmes forestiers, prévenant la dévastation des forêts et assurant la santé des sols. Elles symbolisent également la riche biodiversité du Cameroun et représentent sa tradition et sa culture.

Pourtant, au Cameroun, où la consommation de viande de pangolin est répandue dans les zones urbaines, le pays est également devenu un point chaud pour le commerce illégal des écailles de pangolin destinées à l'Asie. 

Cette double pression pousse ces créatures douces vers l'extinction.

Bien que les trois espèces de pangolins soient classées en catégorie A de la faune jouissant de la protection maximale selon la législation camerounaise, l'application reste insuffisante. Le gouvernement camerounais a exprimé son intention de renforcer les sanctions contre les trafiquants, mais des efforts concrets sont encore nécessaires pour traduire ces intentions en actions efficaces.

En 2017, le Cameroun a interdit la chasse et le meurtre de tous les pangolins, suite à une interdiction du commerce international en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Les sanctions pour capture ou meurtre d'un pangolin varient d'une amende de 3 à 10 millions de francs CFA (5 000 à 17 000 dollars), à une peine de prison pouvant aller jusqu'à trois ans. Quiconque est trouvé en possession d'un pangolin ou d'une partie de l'animal sans permis est considéré comme l'ayant capturé ou tué.

Le 30 mars 2024, dans la lutte continue contre le commerce illégal des espèces protégées, des agents de la faune ont fait une descente sur le marché de la viande de brousse de Nkolndongo à Yaoundé, confisquant toutes les espèces protégées, y compris six pangolins vivants, envoyant un message fort du gouvernement sur son engagement à protéger le patrimoine naturel du Cameroun.

Dans une étude de deux ans menée par WildAid (2022-2024) dans les villes de Yaoundé, Douala, Bertoua, Ebolowa et Mbalmayo, un changement significatif de sentiment public envers les pangolins a été ressenti. Plus de 60 % des Camerounais sont maintenant conscients de la loi protégeant toutes les espèces de pangolins présentes dans le pays et plus des deux tiers soutiennent l'interdiction de la chasse et de l'abattage des pangolins. La consommation de viande de pangolin a chuté de manière significative en conséquence.

C'est pourquoi, à travers la campagne « Pas de Pangolin dans Mon Assiette », plusieurs objectifs clairs sont poursuivis pour renforcer ces changements en cours :

  1. Réduire la Demande Urbaine :Sensibiliser les consommateurs urbains à l'impact de la consommation de viande de pangolin sur les populations de pangolins et l'écosystème.
  2. Éducation et Sensibilisation: Informer les restaurateurs et leurs clients de l'importance de préserver les pangolins, transformant leur perception de ces animaux de nourriture en symbole de conservation.
  3. Visibilité et Soutien: Grâce au pack de visibilité fourni, les restaurateurs peuvent montrer leur engagement envers la conservation, attirant une clientèle soucieuse de l'environnement.

Convaincre les Camerounais de voir les pangolins non pas comme une source de nourriture mais comme un atout national est essentiel. En faisant des pangolins le symbole du mouvement de conservation, la campagne vise à instiller la fierté nationale dans le rôle crucial du Cameroun dans la préservation de cette espèce unique. La campagne « Pas de Pangolin dans Mon Assiette » est plus qu'une simple initiative de sensibilisation. C'est un appel à l'action pour sauver une espèce en voie de disparition et protéger la biodiversité du Cameroun. Rejoindre ce mouvement, c'est participer à une cause noble et urgente, et contribuer à un avenir où les pangolins peuvent prospérer dans leur habitat naturel.